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Augusta Cassiby – 1902 –                

Augusta Cassiby était une battante. Sa petite-fille l’a très peu connue. Elle a eu un enfant. Elle n’était pas mariée. Son compagnon s’appelait Figino Aristilde. Elle parlait le créole. Elle se définissait comme une Zindienne. Sa petite-fille ne se souvient pas si elle employait des mots d’origine indienne. 

Sa vie était divisée en trois éléments primordiaux : son enfant, son travail et sa culture indienne. L’éducation de son enfant occupait la première place, elle veillait à ce qu’il ait des valeurs fondamentales qui lui serviront toute sa vie. Ces valeurs s’ancraient dans celle qu’elle avait reçu de ses parents. Elle était hindouiste. Elle avait foi dans la religion héritées des coolies (travailleurs sous contrat d’origine indienne). Sa culture et sa foi était également présente dans sa cuisine, elle préparait des Colombo dans son foyer, elle cuisinait le Moringa.

Augusta Cassiby accordait également une grande portée, une grande valeur à son travail. Elle était agricultrice. Elle avait beaucoup de force, et aimait travailler la terre. Le mot qui qualifierait le mieux son existence est « courage ». Cette femme shakti était une mère exemplaire, une travailleuse appliquée, elle était vaillante dans son labeur et présente dans son foyer. Elle a transmis à sa descendance l’amour qu’elle portait pour les pratiques religieuses hindouistes héritées de ses ancêtres venus d’Inde. 

Portrait n°28 par Minakshi Carien 

D’après le témoignage de sa petite-fille Marie-Line Marton Cassiby

Résident au Moule en Guadeloupe 

Portrait d’Augusta Cassiby, photographie argentique, date et année inconnue, reproduction numérique, archive familiale, © Marie-Line Marton Cassiby
Portrait d’Augusta Cassiby dit Man Tata, photographie argentique, date et année inconnue, reproduction numérique, archive familiale, © Ludovic Cassiby

OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Minakshi Carien (20 février 2023). Augusta Cassiby – 1902 –                . Projet çak. Consulté le 10 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/t1az


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